lundi 7 mars 2016

Présidentielle 2016: Premier tour



Présidentielle 2016 : Le premier tour fait dans le calme.
Le scrutin qui a été reporté d’une semaine a eu lieu. Le  grand jour est enfin arrivé. Environ 4 millions 7 mille béninois ce sont rendus dans différents centres de vote ce dimanche 06 mars pour élire le dirigeant du quinquennat prochain. Tout s’est passé dans le calme.
L’élection de ce dimanche s’est déroulée à 07h. Les centres de votes sont ouverts sur toute l’étendue du territoire national relativement à l’heure. Les derniers centres ont ouverts peu après 08h. L’élection a très tôt commencé. Près de la moitié de ceux qui ont pu avoir leurs sésames (nouvelle ou ancienne carte 2015, carte d’identité nationale pour les nouveaux majeurs) ont participé à ce scrutin. Les béninois sont alignés en file indienne devant les postes de vote. Ils sont nombreux à être sortir pour accomplir leurs devoirs civique.
Le président sortant a accompli son devoir civique aux environ de 10heures, à l’école maternelle de Cadjèhoun. Pour cette élection qui compte 33 candidats, certains parmi eux se sont très vite rendus aux urnes pour exprimer leurs suffrages. Le candidat Pascal Iréné KOUPAKI s’est rendu à Sègbohouè dans la commune de Kpomassè pour  voter. Il a fait le rang comme tous citoyens ordinaires. Les candidats Sébastien AJAVON et Lionel ZINSOU ont voté au collège d’enseignement général les cocotiers à Cotonou. Il en est de même pour le candidat Issa SALIFOU qui a voté à 08h30 au CEG1 de Malanville.
D’après le code électoral, le dépouillement suit directement le scrutin. Il faut attendre la fermeture du dernier centre de vote pour les chiffres. Le scrutin de ce dimanche a durée 09h. Il a débuté aux environs de 07h et a pris fin un peu après 16h. Le dépouillement dans les différents centres de votes s’est déroulé en présence des citoyens, des représentants des candidats, des observateurs qui sont présents dans tous les centres de votes et des points focaux de la CENA.^
Aucun incendie majeur n’a été notifié. Tout s’est passé dans la sérénité. Mais au même moment, il faut noter que tout n’a pas été rose. Dans le Couffo, le nombre de votant ne dépasse pas la moyenne. Les électeurs ne sont pas véritablement sortis. A N’Dali, les populations se sont soulevées pour empêcher l’ouverture d’un centre de vote en signe mécontentement contre le fait que les agents de centres de votes ne sont pas originaire de leur localité. Dans le centre de sèmè gare, le dépouillement a été interrompu après le démarrage. Le coordonnateur CENA, ayant décidé de faire sortir des salles, tous ceux qui n’avaient rien à faire, la population s’est énervée et a manifesté  son mécontentement  pendant plusieurs minutes en freinant le dépouillement durant un long moment. Mais le calme est revenu et les résultats ont été affichés avec un candidat qui dépasse large ment les autres. Il a eu des lacunes sous divers aspects à savoir : l’absence des cachets d’authentification, quelques petits sauts d’humeur de certains coordonnateurs par rapport aux représentants des candidats ou de la Cour Constitutionnelle. Quelques retards observés dans certains postes de votes.
Le président de la CENA fait une synthèse du scrutin. Un bilan assez positif. Quelques propos d’Emmanuel TIANDO « Un point de plus, une maturité politique à travers  la tenue de ce scrutin dans la paix, dans le calme, dans la fraternité et dans un esprit de convivialité. Certains avaient peut-être des appréhensions quant au déroulement de ce scrutin. Mais le peuple béninois a déjoué ces appréhensions et a fait monte de sa grande expérience en matière pratique démocratique. Je voudrais donc au nom de la CENA, adressé à tous les béninois, nos sincères félicitations et dire également à toutes les béninoises et à tous les béninois, que le processus électoral que nous avons enclenché depuis quelques mois est en train de prendre fin ».
« L’ensemble des observations fait ressortir la ferveur et la discipline des citoyens qui ont voté ce dimanche. La bonne organisation générale qui a été remarqué sur le terrain, dans les différents centres de votes, ce qui est une bonne chose pour l’image de la démocratie béninoise ». Ceux sont des propos recueillis d’un citoyen qui a fini son devoir.
La population a halte de connaître les deux candidats retenus par le peuple pour le second tour. Que le second tour se passe aussi dans la tranquillité.

samedi 5 mars 2016

Présidentielle de mars 2016 : La campagne électorale lancée.



Dans quelques jours, les béninois se rendront aux urnes pour désigner un nouveau président de la république, synonyme d’une fin de règne de l’actuel homme fort du pays. La campagne magistrature de la course pour la marina prévue pour le 06 mars 2016 est déjà lancée par la CENA. La disponibilité des cartes d’électeur freine le mouvement. Chaque candidat se débrouille pour séduire son public afin de remporter la victoire.
La précampagne électorale a débuté depuis  deux mois. Les candidats disaient tous aux citoyens sauf " Voter pour moi ". C’est la différence entre la précampagne et la campagne. Le président de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) déclare officiellement ouverte la campagne électorale pour le choix du prochain président de la république. La décision dont la tenue suit a été rendu publique le mercredi 17 Février 2016 à Cotonou .Elle a réellement commencé le vendredi 19 Février. Elle est ouverte pour déboucher sur la tenue effective du scrutin le 06 mars prochain. La Cour Constitutionnelle a chargé la CNT (Coordonnateur National de Traitement) de la production des cartes d’électeurs. Le premier tour de l’élection présidentielle 2016 a été reporté du 28 Février au 06 Mars à cause de la non disponibilité des cartes. Mais jusqu’à présent, les citoyens manquent encore de quoi se munir pour pouvoir exprimer leur suffrage très prochainement. Le précieux sésame n’est disponible que dans 10 départements. La CENA déclare qu’il reste le Zou et le Plateau qui n’auront aucune carte si les élections sont toujours pour le 06 mars. Seuls ces deux départements sont autorisés à utiliser les  anciennes cartes de 2015, le jour du scrutin. Les élections auront lieux sans distributions effectives et totales des cartes. La campagne électorale est une période de durée déterminée, ayant un but de propagande, qui consiste aux candidats d’exposer leurs projets de société à la population, qui l’examine à son tour afin de faire son choix.  Elle a timidement commencé dans le 1er, 2èm, 3èm, 4èm et 12èm département du Bénin. Elle a commencé dans le Mono après 72 heures de la date de lancement. Jusqu’à présent, sur les 33 candidats restants, nous n’avons que 15 projets de sociétés. Le projet de société est la vision du candidat pour le pays. Les candidats sillonnent le pays dans une guerre de la conquête des citoyens. Ils séduisent et font rêver les citoyens par des promesses. Les meetings battent le plein depuis le 19 Février. Ces meeting sont organisés par chaque candidat dans le but de  réunir les citoyens  afin d’exposer leurs projets de sociétés.
Chaque candidat se démêle pour gagner la confiance du peuple.
De la rupture, Iris AVIDAGBE, Virgile AMOUSSOU et Modeste TEGNOLA les militants et représentants du candidat Patrice TALON sont revenus sur les raisons qui sous-tendent leurs joies. Il s’agit entre autre de la carrure de l’homme, de ces nombreuses actions de développement et le contenu de son projet de société. Pour le représentant du candidat à ce meeting, le Bénin doit saisir l’occasion du 06 mars prochain pour sauver la jeunesse. « Quand vous-même déjà vous voyez le monsieur debout, son cursus, sans même parler c’est celui qu’il nous faut, en tant qu’homme debout. Mais maintenant quand on voit tout ce qu’il a eu à faire déjà, même ne se reste que dans sa vie privée, professionnelle, sur le plan national, international, ce n’est plus quelqu’un a présenté. Patrice TALON, a commencé lui-même par travailler, il sait ce qu’il faut pour le Bénin, ce qu’il faut pour les agriculteurs, il sait ce qu’il faut pour les sociétés, n’importe quel niveau professionnel, il sait ce qu’il faut et a les moyens ».
 Le leader des jeunes frères de Houénou et la coalition des témoins de ZINSOU, commission pour faire connaître le candidat Lionel ZINSOU du Bénin gagnant et son projet de société qui boîte des objectifs. Ils ont mis en place des cellules dans les quartiers et villages des communes dont la coalition existe. Ces cellules sont ouvert au quotidien pour aller au contact de la population où quelle se trouve pour leur porté la nouvelle et dissiper toute leur inquiétude. Le frère de Houénou et les siens ont échangé avec les conducteurs de taxi et les vendeuses. Le troisième adjoint au maire de Cotonou mobilise les électeurs pour le candidat Lionel ZINSOU. Les militants et sympathisants des FCBE, RB et PRD, de l’alliance républicaine se sont retrouvés dans les arrondissements de la ville pour écouter Isaac AHIVODJI. Les locales étaient porteurs des messages de sensibilisations sur le choix à opérer le 06 mars  prochain en fonction du projet de société qu’il a expliqué à son auditoire. Le conseiller a montré sur le spécimen, l’endroit à estamper le jour du scrutin.  
La fondation MALEHOSSOU sensibilise la population pour qu’elle vote surtout en faveur de Sébastien AJAVON le 06 mars prochain. C’est à travers une caravane que les membres de cette fondation ont sillonné les acteurs de la ville pour appeler les électeurs à retirer leurs cartes d’électeurs pour une résolution populaire dans les urnes le dimanche prochain. Voici quelques propos du représentant de Sébastien AJAVON suivi des membres de la fondation « On essaie aussi de sensibiliser la population de sortir massivement pour prendre leur carte parce que le tout ne suffit pas de faire des caravanes. Il faut que le 06 prochain on ait un seul président. Un chaos par comme les autres par la grâce de Dieu. AJAVON veut que tout le monde soit unit et que le dimanche on aille mettre ça dedans pour "un tour chaos" ». Après l’exposition du projet, les politiciens donnent à la foule de l’argent, du pain, des casquettes, du sandwich, des Tee-shirts etc. Mais tout le peuple n’est pas pour cette manière de faire «  Les politiciens font de la politicaillerie pour appauvrir d’avantage notre pays. Cette distribution des miettes de pain et de beaucoup d’autres choses, est une manière d’acheter la conscience du peuple. C’est criminel ce qu’ils font » dit un citoyen.
Campagne bouclée le vendredi 4 mars à 16h. Le dimanche 06 mars le peuple va connaitre le nouveau locataire de la marina. Le vœu des béninois est que ces élections n’arrachent pas au pays sa paix, son bonheur, sa prospérité, mais que tout ce passe dans le respect, l’amour et la tolérance.
        

vendredi 19 février 2016

Virus lassa



La  fièvre hémorragique: Lassa

Le virus lassa gagne le terrain au Bénin depuis quelques semaines, malgré les mesures prisent pour l’éviter.

      Le lassa est un virus qui existe chez les rats. Ce virus est logé dans les liquides biologiques de ces animaux (sang, scelle, urine, sueur etc.).  La fièvre lassa gagne le terrain des béninois. Elle a touché ces six dernières semaines, le nord et le centre du pays et s’étend peu à peu dans le sud aussi. Elle sévit déjà dans les communes de Tchaorou, Bembêrêkê, Nikki, Parakou, Ouèssè dans les collines et dans la ville de Porto-Novo. Le Nigéria a été affecté vers la fin de l’année 2015.
      Ce virus se trouve aussi bien chez les rats sauvages que chez les rats domestiques. Le lassa se transmet par la voie de leur liquides biologiques et surtout par le contacte de main. La consommation de la viande des rats doit être évitée. Les maisons doivent être rangées pour ne construire une famille indestructible avec ces mammifères. Les réserves de nourritures doivent être protégées. Se touché ce n’est encore rien, mais ne pas se serré la main est primordiale. Se laver régulièrement les mains avec de l’eau ou toujours se déplacé avec un désinfectant. Ne jamais oublier de le faire avant de manger. Éviter tous contacts avec les morts dont on ne connait pas la cause du décès.
      Comme symptôme d’apparition de ce virus dans l’organisme, on peut citer, le saignement, la fièvre, les douleurs musculaires et articulaires, le gonflement du visage, le paludisme négatif etc. Se rendre dans un centre de santé le plus proche au plus vite possible à l’apparition de ces signes dans l’organisme. Le médecin fait d’abord un test de paludisme puis celui de lassa. Les médecins doivent s’habituer aux ports des gants pour réduire un peu la vitesse de propagation du virus
      Contrairement aux autres virus, le lassa a un médicament disponible à l’OMC. Mais il n’est efficace que lorsque le mal est détecté très tôt. Le diagnostic est gratuit. Le virus a déjà fait une vingtaine de mort dans le Nord.
      Ne pas se serré la main. C’est ce à quoi nous oblique la situation qui prévaut. Mais voilà que nous sommes dans une période électorale.
      D’après les recherches, la loi ne prévoit rien au cas de virus ou d’épidémie pour la période des élections. L’hygiène est l’arme la mieux forgée pour lutter contre cette virus hémorragique.