A
l’occasion de la célébration du dixième anniversaire l’Institut Supérieur des
Métiers de l’Audiovisuel créé en 2006, un colloque international et un FICMEC
(Festival International de Court Métrage des Ecoles du Cinéma) ont été organisé
par le Président Fondateur de l’ISMA, Marcelin ZANNOU. L’évènement s’est
déroulé du mercredi 11 au samedi 14 Janvier 2017 à Cotonou. Il a réuni 14
écoles venant de 10 pays différents avec 70 films (Ghana 3 films, Niger 3
films, la Belgique 4 films, le Liban 3 films, l’Afrique du Sud 3 films, le Togo
9 films, le Gabon 5 films, le Burkina-Faso 18 films, le bénin 17 films, Maroc 5
Films).
Le
colloque international organisé par l’ISMA, dans le cadre de la célébration de
son 10ème anniversaire, a eu lieu dans l’auditorium de l’Institut
Français de Cotonou. Ce colloque s’est tenu du jeudi 12 au vendredi 13 Janvier
2017, sur le thème : L’Audiovisuel (radio, télévision et cinéma) à l’ère
du Numérique en Afrique et les conséquences sociales de la révolution numérique
dans les sociétés africaines. Sept pays ont participés au colloque (la France,
le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Liban, l’Afrique sud et le
Ghana). Le thème de ce colloque a été abordé sous 4 axes.
Le
premier axe porte sur le thème : "La radio à l’ère du numérique en
Afrique" développé par le professeur Serge Théophile BALIMA, a mis en
exergue l’impérieuse nécessité de penser autrement l’outil radiophonique dans
notre contexte. Il s’agit de se préparer à la mutation engendré par la
convergence c’est-à-dire que la capacité des différentes plateformes a
transporté les services essentiellement similaires ou différents. Parmi ces
mutations, le conférencier a relevé les conséquences qui en découlent : la
coexistence de plusieurs services sur une même fréquence d’émission, les
méthodes de production d’une émission qui change le niveau de la radio ce qui
nécessite une nouvelle façon de gérer les programmes radiophoniques.
Le
deuxième axe a abordé le problème du "cinéma à l’ère du numérique".
Il faut retenir de l’intervention du professeur Elie YAZBEK, qu’on doit conjuguer
la technologie analogique et celle numérique dans le cinéma pour ne pas
totalement mettre de côté la culture Africaine surtout en ce qui concerne la
musique de film.
Le
troisième axe du colloque a porté sur le journalisme à l’ère du numérique. Cet
axe a été animé par le professeur Joseph TONGNE de l’Université de Yaoundé l.
Sa communication a porté précisément sur "le journalisme citoyen :
menaces et/ou opportunités à l’ère du numérique". Il s’est focalisé sur
les possibilités offertes par les plateformes interactions par le Citizen journalisme.
Il explique qu’il s’agit d’un système de participation des citoyens au
processus de production et de diffusion de l’information. Cela entraine une
certaine concurrence entre les journalistes professionnels et les internautes.
Il revient de savoir, si ce nouveau contexte constitue une menace ou une
opportunité pour les citoyens. Il y voit les atouts suivants : des sources
d’informations plus diversifiés, un dialogue permanent avec des internautes et
la possibilité d’interactivité. Mais il prévient et soulève des problèmes de
déontologie et d’éthique, la non vérification des informations avant la
diffusion, ainsi que la remise en cause de la fiabilité des informations diffusées
sur les réseaux sociaux.
Le
dernier axe du colloque a concerné "les conséquences sociales de la
révolution numérique dans les sociétés africaines". Le numérique est avant
tout, un écosystème, un environnement dans lequel nous vivons et nous travaillons.
Cet écosystème bouleverse toute la société. Les nouveaux médias doivent être un
défi pour le journalisme traditionnel. Le journaliste était détenteur du
monopole de l’information mais aujourd’hui tout le monde peut devenir
producteur et diffuseur de l’information. L’approches des communicatrices
s’orientes sur trois points essentiels : la migration de la publicité vers
la douane entrainant le bouleversement du modèle économique de l’Etat, les
conséquences professionnels avec l’émergence de la provenance entre journaliste
citoyen et journaliste professionnelle et pour finir, la décentralisation de la
personne d’ébène, avec la tendance au libertinage qui implique les défis
sociaux culturels.
Dans
la soirée du mercredi 11 Janvier, la salle GBEHANZIN de l’Hôtel Azalaï a abrité
les amoureux du septième art dans le cadre de l’ouverture de l’évènement. Cette
cérémonie d’ouverture a consisté à
rendre un hommage bien mérité au premier cinéaste du Bénin, Pascal ABIKANLOU. Il
est un cinéaste-réalisateur né en 1936. Il a réalisé le premier long métrage
béninois, intitulé " Sous le signe du Vodoun" en 1974. C’est un film
fiction de 95 minutes. Il a rendu l’âme le 5 Octobre 2009 à Sèmè-Podji. Un film
documentaire "Précurseur du cinéma béninois" réalisé par une
étudiante de l’ISMA " Doriane ZANNOU " a été projeté.
La cérémonie de clôture de l’évènement a eu lieu le samedi 14 Janvier 2017 à l’hôtel Azalaï. La délibération des résultats du festival a été faite au cours de cette cérémonie. Des oscars ont été remis aux festivaliers.
La cérémonie de clôture de l’évènement a eu lieu le samedi 14 Janvier 2017 à l’hôtel Azalaï. La délibération des résultats du festival a été faite au cours de cette cérémonie. Des oscars ont été remis aux festivaliers.
Bilan du festival
Le
Festival International de Court Métrage des Ecoles du Cinéma s’est déroulé du
mercredi 11 au vendredi 14 Janvier à l’Institut Français de Cotonou. Au Cours
de ce festival, 70 films (56 films fiction, 11 films documentaires et un film d’animation)
ont été visionné par le jury. Un jury constitué du professeur Elie YAZBEK,
madame Christiane CHABI-KAO et du professeur Sié HIEN. Une pré-sélection a été
faite par journée.
A
la fin de la première journée, 20 film ont été visionnés (16 fictions, 3
documentaires, 1 film d’animation) par le jury. 5 fictions, 2 documentaires et
1 film d’animation ont été retenus.
A
la fin de la deuxième journée, 21 films ont été visionnés (16 fictions, 4
documentaire, 1 film d’animation). 10 films ont été présélectionnés : 8
films fictions et deux documentaires.
A
la fin de la troisième journée, 29 films ont été visionné (24 films fictions, 4
films documentaires et 1 film d’animation), le jury a présélectionnés 10
œuvres, 9 films fictions et 1 documentaire. Donc sur les 70 films visionnés par
le jury, 29 films ont été présélectionnés par le jury. C’est parmi ces 29 films
que le jury a attribué les 9 prix.
Les
9 prix décernés aux festivaliers sont entre autres, celui du meilleur image, meilleur son, meilleur montage, meilleur
court métrage, meilleur documentaire, meilleur fiction, meilleur public, prix
du cour de cœur du jury et le prix Pascal ABIKANLOU. Deux prix parmi les
neuf ont été décernés à l’ISMA. Le prix
du meilleur montage avec le film "Ménage à trois". Un film de 13
minutes réalisé par Ignace YECHENOU et le prix
Pascal ABIKANLOU décerné au réalisateur ABDALAH KADJOUK. Un film fiction de
13 minutes titré " Papa je suis là".
Une
allocution a été faite par le représentant du CARA. Dans son discours, il fait
part au public du nouveau poste attribué au Colonel Marcelin ZANNOU au cours de
cet évènement. Voici quelques phrases illustrant ces propos : « Je saisie
cette occasion pour vous informer que cette aventure continuera toujours. A
l’occasion du colloque international de Cotonou par l’ISMA, les membres de CARA
ont une réunion en vue de marquer cet évènement, une élection a été faite dans
les locaux de l’ISMA, le vendredi 13 Janvier 2017. Le Colonel Marcelin ZANNOU a
été élu à l’unanimité pour assumer les fonctions de vice-président du CARA
CILECT ».
A
la fin de la cérémonie de clôture du FICMEC et du colloque international, le
PDG de l’ISMA a adressé ses sincères remerciements à tous ceux qui ont
participés à l’évènement.
Prochain
rendez-vous en 2019.